Une voix à la « Voulzy »…

En 2005, je rencontre Guy Honorat, l’ami d’un de mes élèves. J’avais entendu dire de lui, «tu verras, il a une voix à la Voulzy…». Nous nous rencontrons donc un soir et Guy me fait écouter ce qu’il a enregistré, ses maquettes. Ça sent bon le soleil et effectivement, l’influence «voulzienne» est très nette. L’une de ses collègues et amie est la voisine de Laurent Voulzy. Elle a l’intention de lui faire écouter ce que fait Guy. Je lui suggère de travailler sur un titre : « De Mon Île » afin d’enregistrer quelque chose de plus professionnel. Nous avons travaillé trois mois sur la composition, les textes et les arrangements. En juin 2005, « De Mon Île » sort du studio (de mon studio, pour la première fois…). Je remets à Quiberon et en main propre le fruit de notre travail à Laurent Voulzy que j’avais l’habitude de croiser là-bas pendant les saisons estivales. Nous n’aurons pas d’écho si ce n’est qu’il semblerait que son ingénieur du son ait écouté le morceau en boucle.

Une artiste accomplie…

J’ai fait la connaissance de Leila Stasia (alias Anne Legras) en 2001. J’ai d’emblée été sous le charme de cette chanteuse. Sa sensibilité, ses textes, son talent de musicienne éclectique m’ont désarçonné. Nous nous sommes très vite entendus et avons eu assez rapidement pour projet d’enregistrer trois titres en compagnie de Mathieu Balaï à la basse. Notre principal objectif était de disposer d’un outil de démarchage en vue de faire des concerts.
Fabien Chevallier nous a accueillis dans son studio Arts Magnétiques de Boinville le Gaillard, que nous avions fréquenté lors de l’enregistrement de Nylon Tales (Une Autre Histoire). Nous sommes sortis du studio avec trois chansons (ci-dessous).

Mes copains de bal de l’Orchestre Cap Music auront contribué à l’enregistrement de ces titres. Un grand merci à Michel Djordjian (choeurs), Nicolas Djordjian (batterie et percussions), Pierre Djordjian (claviers) et Caroline Lesueur (choeurs).

La dernière fois que j’ai eu Anne au téléphone (il y a quelques temps déjà), elle me confiait avoir beaucoup évolué et se sentait loin de ce que nous avions fait à l’époque. J’espère qu’elle ne m’en voudra pas de mettre ces morceaux sur ce site. Anne a eu l’occasion de participer aux Rencontres d’Astaffort organisées par Francis Cabrel, lequel marqué par la qualité des artistes de son cru a décidé de les faire jouer au Casino de Paris en première partie de l’un de ses concerts.
Je vous invite à aller écouter Anne sur les nombreux enregistrements qu’elle a laissés sur Youtube. Elle s’accompagne seule à la guitare. Il y a fort logiquement des choses magnifiques. J’espère que nous nous retrouverons prochainement..

Une belle complicité née au conservatoire…

Les années de conservatoire, plus exactement à L’Ecole Nationale de Musique et de Danse de la vallée de Chevreuse dans la section Jazz de Michel Perez, m’ont amené à faire de belles rencontres. De belles amitiés durables sont nées de cette époque. Avec trois de mes compères jazzmen : Benoit Garlandat, Karim Malki et Jean Chaumont. Nous avons décidé dans notre dernière année de conservatoire de monter un quartet de guitares. La viabilité de ce projet reposait sur des arrangements dont l’objectif était de bien déterminer le rôle de chacun afin de ne pas se marcher sur les pieds … ou sur les cordes. En 2003, nous décidons de passer une journée ensemble en studio.
Cinq titres ont été enregistrés lors de cette séance que je me suis permis de baptiser «24 Strings a Day».